Longo se félicite d’avoir réduit la dette de la ville.
Oui, la dette diminue. MAIS À QUEL PRIX ?
À Fontaine, l’investissement municipal est tombé à environ 140 € par habitant, quand des villes comparables investissent près de 395 € .
Dans une ville, le budget doit être équilibré chaque année — contrairement à l’État. Cela signifie que si la commune n’emprunte pas, elle n’investit pas.
« Et sans investissement, une ville ne vit plus : elle s’abîme. »
Ce choix politique de ne pas investir produit
TROIS CONSÉQUENCES MAJEURES.
-
- D’abord, la ville se dégrade. Quand on ne rénove pas, tout finit par coûter plus cher. Une chaudière mal entretenue, une toiture non refaite, une ventilation laissée en plan : ce n’est pas de la prudence, c’est de l’usure programmée donc une mauvaise gestion.
On reporte les dépenses au lieu de les assumer, et au final, on paye plus.
On crée une dette technique et énergétique — invisible au début, lourde quand elle éclate.
-
- Moderniser une école, isoler un bâtiment, végétaliser une cour, remplacer un système obsolète : ce sont des investissements obligatoires si l’on veut préparer l’avenir,
adapter la ville au changement climatique et réduire les factures et la consommation.
Ne pas investir aujourd’hui, c’est payer plus demain, et laisser les enfants dans des locaux trop chauds l’été, trop froids l’hiver.
-
- Enfin, ne pas investir, c’est priver l’économie locale de travail. Chaque chantier public, c’est de l’activité pour des entreprises locales, des ouvriers, des artisans, de l’insertion, des jeunes formés. Refuser d’investir, c’est freiner l’emploi local. Ce n’est pas neutre socialement, ce n’est pas neutre économiquement. Et ce n’est pas neutre politiquement. Réduire la dette en arrêtant la ville, ce n’est pas gérer. C’est renoncer.
- Enfin, ne pas investir, c’est priver l’économie locale de travail. Chaque chantier public, c’est de l’activité pour des entreprises locales, des ouvriers, des artisans, de l’insertion, des jeunes formés. Refuser d’investir, c’est freiner l’emploi local. Ce n’est pas neutre socialement, ce n’est pas neutre économiquement. Et ce n’est pas neutre politiquement. Réduire la dette en arrêtant la ville, ce n’est pas gérer. C’est renoncer.
Une ville qui n’investit plus est une ville qui se fatigue, qui se fane, qui perd confiance en elle-même.
Une ville qui n’investit plus est une ville qui se fatigue, qui se fane, qui perd confiance en elle-même.
REJOINDRE LA CAMPAGNE
* Les données collectées via ce formulaire sont traitées par «Fontaine nous rassemble » afin de prendre en compte votre réponse. Pour en savoir plus sur la gestion de vos données personnelles et pour exercer vos droits, reportez-vous à la Politique de confidentialité.

