Plan école : zéro pointé

Longo parle de “plan écoles”. POURTANT QUEL EST SON BILAN ?

Pas de plan global de rénovation, pas de montée en accessibilité, pas de programme de végétalisation généralisé, pas de rénovation énergétique sérieuse.

Des réparations du quotidien en retard, des demandes de parents et d’enseignants qui restent en suspens. En vérité, le plan écoles de Longo, c’est le plan zéro école.

Et pendant que le quotidien des scolaires se dégrade, Longo concentre tout sur un projet unique, irréaliste et sans échéances de réalisation sérieuses. 17 millions d’euros sur l’école Robespierre, rebaptisée Rose-Valland, sans financement des partenaires et dans une ville où les effectifs baissent.

Ce projet n’est pas réaliste car il représente 4 années d’investissement de la ville ( 2 équivalents de la Source, 10 parcs aménagés).

« Il est pensé pour l’image, au détriment des autres écoles.

Ce n’est pas en changeant de nom une école qu’on masque l’absence de vision et d’actions éducatives. Les enfants qui ont travaillé sur ce projet l’ont fait avec sincérité.
Leur démarche était citoyenne.
Mais on ne compense pas l’absence de politique éducative en instrumentalisant une démarche d’enfants.

Pendant ce temps, les familles constatent une dégradation quotidienne du service public : hausse du périscolaire, transport devenu payant pour les sorties scolaires, moins de présence éducative, disparition des classes de neige, inégalités accrues d’accès aux activités, suppression de l’école Danielle Casanova avec la primarisation de l’école Jules Ferry.

On ne soutient pas l’école publique en changeant une plaque.